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Prisonnier de Guerre KG – Kriegs Gefangener
Destin d'un militaire

Tous les prisonniers n'auront pas la chance d'Yves

Ainsi Léon Le Bihan, son cousin issu de germain fut mobilisé en tant que militaire de carrière.

Blessé à la cuisse, près de Béthune en 1940, Léon fut fait prisonnier, très bien opéré par un chirurgien allemand d’une cinquantaine d’années, qui lui prédit qu’il ne se ressentirait jamais de sa blessure de guerre, ce qui fut le cas.

5 ans dans un offlag allemand

Cet Oflag se situait dans une école de cadets allemands récemment construite. D’un très haut niveau intellectuel, il est considéré comme le meilleur de tous les camps de prisonniers en Allemagne. Les activités y étaient nombreuses : université, troupe du « Théâtre libre », conférences, cours de toutes sortes, chapelle…Léon y eut très froid, car le chauffage central ne fut jamais allumé. Très faim, en particulier les derniers temps « mais les Allemands également n’avaient plus rien à manger », disait Léon. Pendant ce séjour de quatre ans et demi, il apprit l’arabe.

Libéré en 1945 par les Américains et rapatrié à Paris par avion. Il ne pesait plus que 35 kilos à peine, pour plus d’1, 80 mètre.

bientôt

Léon Le Bihan

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