15 ans de guerre pour l'Empire
Parti pour la guerre d'Espagne
Louis Giron rentre dans l’armée en 1800. Il est né à Malestroit, à côté de Ploërmel, pourtant c’est à Bayonne qu’on le trouve comme boucher lors de son engagement. Pourquoi ce jeune de 18 ans, né posthume d’un père boucher a-t-il quitté sa Bretagne natale pour le pays basque, je ne le sais pas. Ce que l'on peut imaginer c'est que l'importante activité des chantiers navals de cette ville à l'époque y générait une importante activité qui devait attirer beaucoup de monde.
Peut-être s’était-il embarqué dans l’un des ports de pêche breton et se retrouva à Bayonne ou la principale chance qui s’offrit à lui fut de s’engager dans les armées de la République en 1800.
Il revint couturé de cicatrices
Louis commence par faire la guerre d’Espagne, puis ensuite il fait successivement les campagne d’Autriche de Prusse et de Russie. Il est de ces grandes batailles de Napoléon que sont Eylau ou Ulm mais aussi à la Berezina. Il fait la campagne de France de 1814 qui se solde par l’abdication de Napoléon .
Il fut dans cette dernière campagne sérieusement blessé d’une balle au poignet droit qui l’handicapera et le rendra définitivement inapte à l’armée. Il a été défiguré d’un coup de sabre qui lui laisse une cicatrice qui lui barre le visage de part et d’autre du nez… Il ne reprendra pas du service durant les 100 jours et n’est donc pas à Waterloo.

Les parcours de Louis Giron, à pied, durant ses 15 ans dans les armées de Napoléon
Epouser une jeune fille de 20ans sa cadette
A 36 ans, décoré de la légion d’honneur il revient dans sa ville natale qu’il n’a pas vu depuis 15 ans au moins et retrouve les siens dont sa mère Anne Velet âgée de 61 ans.
Et là à 40 ans, le vieux grognard épouse une jeune fille de 19 ans et ouvre un commerce de tissus … Il mourra à 58 ans non après avoir recueillie sa nièce orpheline, Virginie Giron, qui, elle-même, verra plus tard naître son arrière petite-fille, Marie-Thérèse Guillois ma grand-mère.


