La fin de la chouannerie
En 1805 Napoléon 1° signe un concordat avec le Pape Pie VII qui régularise les rapport de l’église de France avec le gouvernement français. Les prêtres réfractaires et clandestins peuvent retrouver leurs presbytères. C’est la fin immédiate de la chouannerie qui voit là sa principale source de revendication satisfaite.
La chouannerie marqua durablement les esprits et créa sans nul doute des clivages durables qui allait passer plusieurs générations.
Les familles des Le Dain, Le Bihan, Kersulec tous chouans engagés verraient leurs enfants se marier entre eux et nulle famille républicaine n’allait ensuite faire « tâche » dans ce milieu. Les traditions orales demeureront vivaces puisque certains récits de cette époque ne seront couchés sur papier que plus de 100 ans après les faits.
Il faudra attendre la mort des arrières-petits enfants de la génération des chouans et le traumatisme de la guerre de 14-18 pour que progressivement cette tradition familiale ne tombe dans l’oubli.
Dans certaines familles, 200 ans plus tard, le souvenir se perpétue encore puisque j’ai moi-même entendu raconter des anecdotes relatifs à cette période par mes camarades de classe à Brest.


