Aux cotés d'un jeune militaire: Napoléon Bonaparte
Guerres en Sardaigne et en Corse
Parmi les mobilisés de la première heure, François Chevreux. Il doit faire son service militaire dans la jeune armée de la république où il est intégré dès 1792, il n’a que 17 ans.
Il devient grenadier au 26° régiment de ligne qui est envoyé en en Sardaigne en 1792. Là ils combattent les Sardes. Là il vont combattre une petite armée sarde de 400 hommes. Parmi les membres du corps expéditionnaire on trouve un jeune officier artilleur de 23 ans: Napoléon Bonaparte.
Ensuite c'est en Corse vers 1792 pour réprimer les mouvements nationalistes du Général Paoli puis au siège de Toulon qui reste dans l’histoire comme le premier fait d’arme de Napoléon Bonaparte.
On peut penser que notre cousin François Chevreux n’a pas manqué de croiser le futur Empereur grâce à qui la ville de Toulon fut reprise aux anglais qui l’occupaient. Puis c'est la montée vers la Belgique ou avec son régiment il écrira quelques grandes page des guerres révolutionnaires, parmi lesquelles:
-
Prise de Charleroi
-
Fleurus
Ensuite il participa à la campagne d’Italie au cours de laquelle il retrouve le Général Bonaparte.. Les batailles se suivent, et malgré quelques défaites les français s'imposent sur les champs de bataille. François Chevreux sera notamment présent dans les rangs de l'armée pour:
-
La victoire à Rivoli (13 et 14 janvier 1797) contre les autrichiens sous les ordres de Napoléon Bonaparte
-
La défaite à Novi (15 aout 1799) contre les austro-russes
-
La victoire à Montebello (9 juin 1800) contre des autrichiens supérieures en nombre sous les ordres du Général Lannes
Il ne suivra cependant pas Napoléon dans son épopée, il quitte l’armée à 26 ans après 9 ans de service armé. Il retournera dans son village natal à Vatan dans le nord de l'Indre ou il passera le reste de sa vie comme serrurier.
Bien des années plus tard, en 1856, Napoléon III lui fera verser une pension comme à tous les soldats vétérans de la Grande Armée de Napoléon qui avaient été oublié après la fin de l'Empire.
Les premières compagnies de grenadiers, c’est-à-dire de soldats lanceurs de grenades, sont apparues au cours du règne de Louis XIV. Sous l’Empire, bien que l’on n’utilise plus guère les grenades, l’appellation de grenadiers demeure pour désigner des soldats d’élite et de grande taille. Les soldats qui composent cette unité ont plus de cinq ans de services, se sont distingués au cours d’au moins deux campagnes et mesurent tous plus de 5 pieds 5 pouces, soit 1,76. L’admission suppose aussi une réputation irréprochable sur le plan moral et militaire.