Derniers morts - Dernières offensives
Mort par accident-tué par un obus français
La guerre peut également tuer par accident. Pierre Perzo est le frère de Charles Perzo que l'on a vu s'illustrer lors de la bataille des Dardanelles.
Il meurt le 30 mars 1917 lors d’un tir de réglage d’une unité d’artillerie ou un obus éclate juste au départ du tir alors qu’il se trouve à proximité. Il avait 19 ans.
Morts peu avant l'armistice
Mon cousin Jean-Marie Le Bihan a 19 ans. Son frère Félix est mort sur le front 2 ans plus tôt. il a été enrôlé alors qu’il est à Tunis, sans doute pour son service militaire. Il commence la guerre sur le front en 1918 dans les rangs du du 4° régiment de tirailleurs Algériens. Il périt, le 31 août, peu après son arrivée, à Crecy au Mont, sous les balles de la garde Prussienne sur le front non loin du tristement célèbre chemin des dames.
Ses parents Félix et Marie Mathurine le Moing viennent de perdre leur 2° fils dans la guerre.
La violence des combats à Crécy au Mont vaut au 4° régiment de tirailleurs algériens auquel appartient Jean-Marie le Bihan une citation à l'ordre de l'Armée
Les Allemands après une dernière tentative de contre attaque, arrêtée en juillet ne peuvent plus lancer d’offensive et en sont réduits à défendre leurs positions. Les français soutenus par l’aide des américains sont à nouveau à l’offensive.
Les positions occupées parfois depuis des années par les allemands sont reprises.
Le 20 octobre 1918 le 319° Régiment d’Infanterie tente de reprendre le village de Vandy dans le sud des Ardennes ou solidement retranchés dans des fermes les allemands arrosent de tirs de mitrailleuse ceux qui tentent de les déloger. C’est au cours de l’offensive contre l’une de ces fermes tenues par les allemands que Pierre Auffret, mobilisé depuis le début du conflit, cousin issu de germain de mon arrière grand-mère Marie Rivalan trouve la mort fauché par un tir ennemi de mitrailleuse.
C’était 22 jours avant la fin de la guerre.