La 2° guerre mondiale
Le 2 septembre 1939 la France et l'Angleterre déclarent la Guerre à l'Allemagne, c'est le début du 2° conflit mondial.
La première arme secrète d’Hitler
Pour ce conflit l’une des tactiques imaginées fut de réduire l’Allemagne grâce à un blocus maritime. Celle ci répondait au soucis d'éviter un conflit aussi meurtrier que le fut le premier conflit mondial
De leur côté, les Allemands, en préparant la guerre, ont mis au point de nouvelles armes, de nouvelles tactiques destinées à leur donner un avantage décisif.
Parmi ces armes nouvelles les mines magnétiques sous marine destinées à entraver le trafic maritime britannique. Cette nouvelle forme de mine plus redoutable que les précédente n'avait pas besoin d'entrer en contact avec un navire pour le détruire.
Les allemands les posaient à l'aide d'hydravions dans les ports britanniques, les canaux et les estuaires peu profonds ou trop étroits pour que les sous-marins puissent naviguer. Ces mines allaient de la petite de 200 livres (91 kg) disséminées par dizaines à la fois aux grandes versions d'une tonne larguées par parachute sur les hauts-fonds et qui étaient presque impossibles à déminer. Elles étaient équipées de déclencheurs magnétiques activés par le passage d'une coque en acier. Au cours des jours suivants, de nombreux navires de toutes tailles coulèrent dans les eaux proches de la côte, la plupart du temps par des explosions provoquées sous ou à proximité de la quille, bien que les eaux aient été draguées.
Six coulèrent dans l'embouchure de la Tamise, et le nouveau croiseur HMS Belfast avait été gravement endommagé à l'embouchure de l'estuaire du Forth.
Une expertise française
Le 23 novembre 1939 on découvre dans la Tamise à Londres une de ces nouvelles mines larguées par un avion. Le premier ministre ordonne que « cette mine soit récupérée et étudiée quel qu'en soit le prix à payer... »
Pour les assister les Anglais font appel à l’expertise française en la personne de mon grand père, André Fauve. Cette opération menée par un nuit sans lune à 2h du matin fut un acte exigeant un grand sang-froid. Les Anglais avaient fait appel à un expert français pour un problème maritime.
Après quelques recherches la démagnétisation des coques de navires fut mise en place. Elle consistait à les ceindre de câbles électriques, et qui fut rapidement appliquée à tous les navires. D'autres moyens de dragage de mines ont également été développés, où des patrouilleurs et des aéronefs équipés d'un appareil de mise à feu spécial les faisaient exploser.
Ces mines magnétiques n'en continueront pas moins à faire des dégâts. L'une de ces victimes fut Robert Vallée est le cousin germain du prêtre social, Armand Vallée que nous avons déjà commencé à voir et cousin éloigné de ma grand-mère Marie-Thérèse Guillois.
Naufrage devant Bordeaux
Robert est lieutenant au long cours, en 1939, à la déclaration de guerre, il est mobilisé sur le croiseur auxiliaire « Mexique ». Ce croiseur est en fait un paquebot de transport de passagers reconverti pour le transport de troupes.
La 2° guerre mondiale commence vraiment pour la France en Norvège ou l’objectif est de couper l’approvisionnement de l’Allemagne de ses sources d'approvisionnement en minerai de fer, vital pour son économie de Guerre.
Les anglais et les français entamment donc les hostilités directes contre l'Allemagne dans ce pays ou "Le Mexique" assure le transport de la 13° demi-brigade de la légion étrangère.
Mais l'offensive allemande de Mai 1940 suivie de la débacle des armées française amène ces forces à revenir d'urgence en France. Le 18 juin 1940 le Mexique doit embarquer des parlementaires qui fuient la France pour les amener à l'abri en Algérie.
Malheureusement le Mexique est coulé par une mine magnétique en rade de Verdon (juin 40), Robert Vallée en réchappe, par miracle, à la nage.
Il part un temps aux États-Unis ou il est affecté sur le Paquebot Normandie, le plus grand et le plus beau paquebot du monde immobilisé sur un quai New Yorkais. Il finit par être remercié et rentre en France ou il devient l'adjoint de son frère François, chef des forces combattantes d'Ille et Vilaine. Nous le retrouverons plus tard.