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B comme Berrichon et Breton

Dernière mise à jour : 23 déc. 2022


Pour un généalogiste, être d'origine française présente un avantage indubitable, grâce à l’ancienneté de l’État civil. Être de l’ouest en présente un autre. Les régions françaises ont, pour la plupart, été relativement épargnées par les conflits des derniers siècles. Les lacunes des archives y sont plus limitées qu’ailleurs. Enfin il est plus rare qu’un ascendant vienne d’un pays limitrophe, avec les complications que cela implique pour les recherches.


J’ai pu mesurer cette chance.


En me lançant dans des recherches pour un proche originaires des Ardennes, j'ai vu de nombreuses communes où les archives les plus anciennes ne remontaient pas au-delà de la guerre 14-18.

Et que dire lorsque vous vous aventurez dans des pays sans état-civil. Le père de ma femme, marocain, ignore sa propre date de naissance, même l'année est incertaine. Il semble illusoire de vouloir chercher son ascendance au-delà de la mémoire humaine.


Pour ma part, je connais donc tous mes Sosa jusqu’au numéro 678 et il ne m’en manque que 7 avant le 1114. Dans de nombreux cas je peux remonter jusqu'au XVI° siècle. Le plus vieil acte ma généalogie est daté du jeudi 23 novembre 1553, à Nantes.


Mes ancêtres vivaient pour la plupart sur 2 régions les 2/3 sur la Bretagne et ¼ dans le Berry. Les autres se trouvaient disséminés entre la Normandie la région de Chartres et le Massif central. Finalement au fil des générations tous ont convergé vers le Morbihan pour diverses raisons.

Vous pourrez trouver ces origines en cliquant sur le lien suivant :


Une fois cela écrit, que dire de plus ?


Quand un généalogiste rencontre un autre généalogiste qu’est-ce qu’ils se racontent ?


En fait c'est là que se situe le cœur du problème que dire de plus ?


Tout généalogiste a dû ressentir comme moi des moments de frustration voire de profonde solitude en tentant d’intéresser ses proches aux fruits de son travail. Une généalogie représente des heures et des heures de travail de recherche pour trouver des informations qui, à son grand désespoir, n’intéressent que lui.


Il est d’ailleurs parfois assez édifiant d’écouter 2 généalogistes dialoguer ensemble. Pour parodier Maurice Chevalier on peut dire « Quand un généalogiste rencontre un autre généalogiste qu’est-ce qu’ils se racontent des histoires de généalogistes ». Mais le plus dramatique c’est quand on les écoute, on entend que chacun ne parle que de sa propre généalogie sans écouter l’autre.


Mon activité professionnelle, dans le marketing, consiste à chercher les moyens d'intéresser et d'attirer des personnes vers un produit, des services. J’ai abordé la généalogie de la même façon. Je cherche à rendre intéressant mon travail en présentant mes travaux généalogiques de manière non conventionnelle. Ce Challenge A-Z est une façon de me mettre moi-même à l'épreuve


Sur mon blog, "Abimes Généalogiques", je dévoilerai petit à petit tout ce que j'ai pu faire pour présenter ma généalogie vous le verrez au fil des semaines à venir.


Sancerre et ses vins


Par exemple dans la page sur mes ancêtres originaires de la région de Sancerre je fais le lien avec les vignerons actuels. Après m'avoir lu, certains cousins sont allés les voir en se présentant comme de lointains parents. Ils sont fiers de servir des bouteilles portant le même nom que leurs ancêtres.


Pour celui qui ne s’intéresse pas à la généalogie, il n’y a rien de plus rébarbatif que de voir un arbre rempli de noms qui ne disent rien et qui ne l’intéressent pas. Aujourd’hui on peut présenter ses travaux autrement.

On peut le faire graphiquement, avec les possibilités qu'offrent des outils comme Excel PowerPoint et tenter d’intéresser tout un chacun aux fruits de ses recherches.

Les graphiques présentent un avantage, celui de parvenir plus facilement à capter l’attention de l’interlocuteur non-généalogiste.


Intéresser les autres


Partager mes découvertes a donc toujours été mon obsession. Je ne sais pas si j’y parviens toujours. J'observe que lorsque j’envoie des informations généalogiques à ma famille, celle-ci semble intéressée, ce n’est pourtant pas gagné d’avance. J’ai pu donner de nombreuses conférences où j’ai passionné, je crois, mes auditeurs. Personne n’est sorti de la salle, et de nouvelles conférences m’étaient demandées par la suite.


Je ne me suis pas encore lancé dans les vidéos, faute de temps, mais cela viendra peut-être un jour !


A bientôt pour une nouvelle descente dans mon abime.

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